Face aux défis sociaux actuels, se mettre en recherche de pistes concrètes
Sois le changement que tu veux voir dans le monde.
Gandhi
Mindmap : https://www.mindmeister.com/368570869
Six thématiques ou facettes de l'éducation aux médias
- Le langage est une structuration spécifique de la communication, quand elle se fait médiatique. La presse écrite, la radio, la télévision, internet ne "parlent" pas de la même façon et n'usent pas des mêmes termes langagiers. Voilà qui peut s'observer méthodiquement.
- La technologie est un paramètre qui influence fortement la communication s'établissant entre les intervenants. Deux illustrations empiriques : le poids des mots n'est pas le choc des photos. La couleur l'emporte de loin, en termes de modernité, sur le noir et blanc... faisant croire systématiquement à certains à sa supériorité sémantique. Une approche systématique de ces aspects aide à se faire une idée plus juste de la chose.
- Les représentations sont le cœur du message véhiculé, le fond se détachant de la forme qui, pourtant, le structure et le porte. Rappelant l'expression de Mac Luhan, l'éducation aux médias pose la question de cette simultanéïté confondue entre le média et le message. Le spécialiste attirait en effet l'attention sur le fait que, très souvent, le média est le message. Alors qu'une dissociation réfléchie pourrait mettre en lumière l'un et l'autre dans leur assemblage. Mais cela demande du temps, et chez l'accompagnateur-enseignant une formation qu'il n'a pas toujours acquise dans sa formation initiale.
- Le public est le destinataire de la communication. Quand celle-ci se fait médiatique, elle se choisit particulièrement finement la technologie pour faire mouche et les formes de langage que cette dernière permet pour créer les affects. Lire un document de façon critique, c'est aussi se demander "pour qui" il a été écrit. C'est un questionnement de niveau deux qui n'est pas inné, mais qui s'apprend.
- Le producteur est l'émetteur du message. Sans lui, pas de communication. Mais l'identification de celui qui s'exprime requiert aussi parfois de se demander qui le fait parler, qui le met en projet, qui le paie -parfois même- pour s'exécuter. La question "À qui profite le crime ? connaît ici sa déclinaison propre :"À qui le message émis apporte-t-il son bénéfice ?". En d'autres mots :"Pour qui parle le locuteur, quand il s'adresse à son public-cible ?" Et il n'y a pas que la publicité qui offre cette occasion d'analyse, même si elle est un genre particulièrement prisé pour ce faire.
- La typologie. Parmi toutes les expressions médiatiques, la situation analysée est un cas de figure. Elle a été choisie par quelqu'un qui avait un message à faire entendre... Il aurait pu le décliner par d'autres voies. Il aurait pu utiliser des variantes dans le genre médiatique pour lequel il a opté. Ainsi, comment décrire le choix qui a été fait de s'exprimer, par exemple dans la presse écrite plutôt que sur Internet, en radio ou en télé. Comment apprécier qu'en presse écrite, le choix se soit porté sur de la presse féminine, par exemple, plutôt que de la presse gratuite, toute-boîte, grand public... ce qui est un genre différent. Voilà bien une question qui montre qu'une pluralité de communication était possible et que celle qui a été retenue (à tort ou à raison) a SON explication, SA motivation... à d'autres possibles.
Commande Google pour trouver les sites qui font référence à un site :
link:adressedusite