Formuler sa requête
Que l'on travaille avec Google ou avec d'autres moteurs de recherches, le procédé est le même. L'écriture de sa requête réclame
- d'identifier les bons mots clé de son sujet
- d'utiliser adéquatement la syntaxe d'usage.
Pour faciliter le travail de l'internaute, le moteur propose généralement une page dite de recherche avancée. Celle-ci a comme caractéristique principale de proposer plusieurs champs d'interrogation et non un seul comme le fait la page d'accueil du moteur.
Ainsi, on peut choisir l'interaction entre plusieurs mots clé. Quatre champs sont généralement disponibles :
- Tous les mots doivent être présents pour qu'une page soit affichée dans les résultats
- Au moins des mots
- Aucun des mots
- On peut aussi formuler une expression exacte qui sera la condition extrême : celle de la fidélité au caractère près.
La page se complète de divers réglages possibles pour imputer de nouvelles exigences à la recherche (date, origine, langue, format...)
Analyser une page de résultats
La première analyse à laquelle on est parfois confronté, c'est que le moteur n'a pas compris (comme nous) l'objet du questionnement.
Il ne faut pas lui attribuer de quelconque esprit de contradiction. Il a compris ce qu'il y avait à comprendre, en fonction de sa programmation.
C'est donc souvent à l'internaute à reformuler sa demande en modifiant ce qui doit l'être.
Les résultats s'affichent par pages entières... en lot de 25 souvent (ce paramètres peut être réglé différemment d'un usager à l'autre)
Il est judicieux de s'interroger sur le positionnement de ces résultats. Est-ce la pertinence, la proximité géographique de l'auteur ou encore la fraîcheur de la publication qui justifient un positionnement en tête de liste ? On aimerait qu'il en soit ainsi, mais d'autres élément entrent dans l'algorithmie :
- l'achat de mots clé (positionnement commercial). Evidemment, l'usage de Google est gratuit, mais dépend bien d'un modèle économique. Comme beaucoup de médias, c'est la publicité qui finance le système !
- la popularité d'un site (le nombre de clic ou visite est un élément objectivable que le moteur interprétera comme un signe de qualité)
- la notoriété d'un site (liée au nombre de lien situés sur d'autres sites et pointant vers la page dont il est question).
- et, on peut l'espérer, la fréquence du ou des mots clé demandés... liés aussi au fait que ces occurrences sont dans le titre, dans l'adresse ou dans le texte de la page concernée.
Mais dans quelle proportion ces éléments d'algorithmie entrent-ils en action ? C'est tout le secret de l'indexation dont tous les SEO (professionnels du positionnement de sites internet) aimeraient connaître le fin mot ! L'internaute doit donc user de réflexion critique pour déceler les sites à activer des autres à laisser de côté. Car il est évident qu'il n'a pas le temps de prendre connaissance de tout ce que le moteur lui a rapporté.
Bonus
Dans la syntaxe de Google, il est possible d'interroger la base de données pour connaître la notoriété d'une page. La requête doit être libellée de la façon suivante :
- link:l'adresse-url-dusitedontonsinquietedelanotoriete
Cette requête avancée affichera tous les sites répertoriés par Google et qui ont apposé un hyperlien vers l'adresse de la page en question. C'est une belle opportunité pour découvrir ce que l'on pourrait appeler la nébuleuse d'un site. Reste à apprécier la qualité de ces "suiveurs/promoteurs" pour identifier la qualité de la page dont ils parlent.
Petit exercice appliqué à l'adresse du site de l'association de votre formateur : link:http://www.media-animation.be