Ixelles: Lutte contre les incivilités: 2 901 PV en 2012
(extrait de "La Capitale" - 13/03/2013)
Liens avec le cours d'EVS (Enquêtes, visites et séminaires) - 3ème et 4ème années Techniques Sociales
Thèmes abordés:
- le respect et les règles de savoir-vivre
- sensibilisation à la vie en société
- préparation aux diverses sorties programmées dans le cours (transports en commun, théâtres, musées ...)
- analyse des différents comportements rencontrés lors des sorties (comportements à éviter ou à priviliégier)
- mise en place d'une charte de bonne conduite
Questions relatives à l'article:
1 Quels sont les principales incivilités sanctionnées en 2012?
2 Quels sont les principaux acteurs de la chasse aux incivilisés?
3 Quelle est l'évolution du nombre de sanctions? Présenter ces données sous forme d'un graphique.
4 Comment réagir face à une incivilité?
Questions relatives à l'éducation aux médias:
1 Rechercher la source de l'article
2 A votre avis, d'où proviennent ces données?
3 Quelle importance est donnée à l'article par le journal?
4 Quelle photo aurait pu être jointe à l'article?
Maîtriser ta mob peut sauver ta vie

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presse écrite
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Parents et ados
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L'Avenir du Luxembourg
P C et M-C B
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« Je le disais encore à ma fille, la semaine dernière : ces gens-là étaient bizarres. Je les voyais serrés dans des vêtements noirs, la mine renfrognée. Maintenant, je comprends pourquoi. » Elle court, elle court, la rumeur… Ce matin, le village de Gesves, blotti dans la vallée du Samson, se réveille en plein cauchemar. De Faulx-les-tombes à Sorée et de Mozet à Haltinne, « l’affaire de la momie » est au centre de toutes les conversations.
Histoire insolite, histoire à faire peur : les gens, dans les fermes aux toits d’ardoise, ne savent trop par quel bout prendre la chose. A travers des plaisanteries mal assurées, ils expriment l’effroi, l’intolérance, mais aussi une sorte de complicité mêlée de pitié, comme si la lutte avec la mort appelait d’abord, et avant tout, respect et solidarité.
Au numéro 7 de la rue de Brionsart, la famille Vandenbroeck s’est enfermée derrière les rideaux de la grosse maison blanche. Hubert, agent en douanes retraité, s’y est installé voilà deux ans, avec quelques-uns de ses enfants. Au début de l’année 1988, sa fille Myriam, 32 ans, épouse de Michel Lauvers, un artiste peintre de Willebroeck, les a rejoints. Diabétique, elle vient chercher le repos à Gesves. Une mauvaise grippe, ajoutée à son état, l’a affaiblie…
Son mari téléphone régulièrement pour prendre de ses nouvelles. En vain. Les parents de Myriam l’éconduisent gentiment : leur fille, malade, ne peut recevoir personne… Cet étrange jeu de cache-cache dure plusieurs mois. Soudain, tout bascule ? Le 10 mars, Eric Vandenbroeck – un des fils, propriétaire de la villa- demande à son beau-père de passer d’urgence à Gesves. A son arrivée, il lui annonce le décès de Myriam. Le choc. Les deux hommes montent à l’étage. Dans un état second, Lauwers découvre sa femme allongée sur un lit. Seule la tête, qui a pris une couleur brune et ses cheveux gris émergent du drap recouvrant le corps. Lauwers ne réagit pas. Eric lui propose de le ramener à Willebroeck et lui promet « de s’occuper de tout ».
Les jours passent. Plusieurs fois, le mari de Myriam téléphone chez ses beaux-parents. Personne ne décroche. Lauwers en a assez. Il veut savoir. Le samedi 18 mars, il débarque à Gesves en compagnie de son père et d’un oncle ecclésiastique. Lorsqu’ils se présentent à la villa, ils remarquent la volvo blanche des Vandenbroeck, garée, comme d’habitude, dans le jardin.. Après leur coup de sonnette, ils voient les rideaux s’agiter. Cependant la porte reste close.

Légende :
Cette fois, c’en est trop. Ils vont chercher la police. Maurice Scheir, garde-champêtre, les reçoit chez lui, dans la confortable demeure qu’il vient d’aménager à deux pas de la maison communale. Il s’informe : aucun décès n’a été signalé à Brionsart. Le parquet de Namur est prévenu. En début d’après-midi, juge d’instruction, substitut, officiers de la PJ et médecin légiste se retrouvent devant la villa. Les Vandenbroeck sont partis « faire des courses ». Un serrurier force la porte d’entrée. Très vite, l’odeur éveille un pressentiment chez les policiers. A l’étage, ils découvrent enfin le corps de Myriam, bruni, séché, sous un simple coure-lit. La mort remonte à … dix mois.
« Morte, Myriam ? Mais non… Elle est vivante. Elle vous le prouvera ! » Les Vandenbroeck, rentrés chez eux, manifestent à peine leur étonnement. Avec un calme désarmant, Hubert raconte que Myriam avec cessé ses injections d’insuline et qu’en avril 1988, elle est entrée dans un coma dont elle n’est plus sortie. Devant les enquêteurs médusés, ils soulignent qu’elle continuait à communiquer avec la famille par ses odeurs et par ses pertes. Tous les deux jours, avec un de ses fils, il lavait le corps à l’eau boriquée, un désinfectant.

Légende :
Hubert et ses enfants ne seront, sans doute pas poursuivis. Tout au plus, risquent-ils une condamnation relativement minime pour la non-déclaration du décès et le non-respect du règlement communal prescrivant l’enterrement des défunts dans les trois jours. Eric a quitté Gesves. Ses parents lui-ont-ils pardonné d’avoir trahi leur secret ? Quant à la mère, elle serait aux Etat-Unis depuis six mois. Les autorités judiciaires semblent inquiètes à leur sujet.
« Ils vivaient complètement repliés sur eux-mêmes » constate une habitante de Gesves. Quand les journalistes ont envahi le village, le « téléphone arabe » a parfaitement fonctionné. Des petits mots ont circulé : « Madame, regardez le journal parlé de RTL et de la RTBf, ce soir ». Le mot « secte » a été abusivement prononcé. Peu à peu, cependant, chacun a pris conscience de l’horreur de la situation et de la cruauté des ragots. Le malaise s’est installé. « Ils n’ont pas l’air fou », soulignent les gardes-champêtres. Ils n’étaient même pas croyants. Dans leur esprit, leur comportement était parfaitement naturel ».
Pour les Gesvois, c’est çà, justement qui est insupportable : impossible de « coller une étiquette » sur les Vandenbroeck, de « décrypter » leur attitude à l’aide d’explications simples. Les « spécialistes » parleront à leur égard de « deuil pathologique », de déni total de la réalité. Ils évoqueront les troubles profonds des relations familiales et la relation symbiotique avec cette fille fétiche dont la communauté ne pouvait se séparer, ni dans la vie, ni dans la mort. Ils poseront, enfin, des questions : « la loi du silence n’a-t-elle pas été partagée par le village ? Comment le mari de Myriam, qui s’est montré totalement impuissant va-t-il vivre la culpabilité ? Comment les liens incroyables, le consensus tacite et les mille détails de la vie quotidienne qui ont permis à la famille « de tenir » pendant ces dix mois, vont-ils évoluer ?
Chute :
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Dans une salle de rédaction
Recomposez les paires
Les rôles : 1. Journaliste – 2. Pigiste – 3. Reporter – 4. Secrétaire de rédaction – 5. Photographe - 6. Correcteur – 7. Documentaliste
A. | Il prend en charge la mise au point et la validation des contenus, ainsi que leur cohérence éditoriale et scientifique avec les autres composants d’une publication ou d’un site. |
B
| Ce métier consiste à intervenir sur tout texte destiné à diffusion ou à publication (journaux, revues, brochures, livres, rapports...) afin que la pensée des auteurs soit exprimée le plus clairement possible avec toute la précision de fond souhaitable. |
C. | Son travail consiste principalement à recueillir des informations sur un événement de l'actualité ou sur un sujet particulier (en consultant les dépêches des agences de presse, en interrogeant des spécialistes ou des témoins, et en s'appuyant sur différentes sources), |
D. | La plupart exercent de manière indépendante. Selon les cas, ce professionnel qui accompagne souvent le journaliste réalise lui aussi des reportages qu’il vend ensuite à des journaux ou des agences, ou bien il travaille sur commande. |
E. | Journaliste rémunéré à la tâche (par exemple au nombre de caractères ou de pages pour un rédacteur, à la durée dans l'audiovisuel, au nombre d'images pour un photographe...). Un pigiste peut collaborer à un ou plusieurs médias. |
F. | Tiré d'un terme anglais signifiant « rapporteur d'information », il est un journaliste dont le métier consiste à collecter et rapporter des informations sur un événement ou un sujet d'une certaine actualité, en se déplaçant le plus souvent sur les lieux mêmes de ces faits |
G. | Professionnel de l'information-documentation. |
Les fonctions (genres) :
1. Reportage – 2 . Carte blanche –3. Courrier des lecteurs - 4. Editorial – 5. Papier d’ambiance -6. Interview – 7. Article de fond (compte-rendu) -8. Brève ou filet – 9. Chronique – 10. Billet d’humeur – 11. Publi-reportage – 12. Communiqué -
A.
| Article qui reflète la position de l'éditeur ou de la rédaction sur un thème d'actualité. Il peut aussi servir à mettre en valeur un dossier publié dans le journal. |
B. | Article présentant un certain sujet en détail. Il s'agit souvent d'un dossier provenant de l'actualité. |
C. | Il permet d’informer de façon précise, simple et concise sur un fait nouveau. Il correspond à une nécessité de lecture rapide. |
D. | Article d'un journal qui est consacré aux actualités d'un domaine précis. |
E. | Jeu de questions/réponses à sens unique entre deux (voire plusieurs) personnes, parfois selon le mode QQOQCCP. |
F. | Article d'opinion, souvent court et, qui présente de façon sarcastique ou humoristique un événement ou un sujet d'intérêt général susceptible d'attirer l'attention du lecteur, d'apporter un sujet de réflexion. L'auteur du billet prend parti. Habituellement, la chute de l'article est particulièrement soignée, constituant en quelque sorte la morale de l'histoire. |
G. | Le journaliste y utilise un vocabulaire imagé qui traduit ce qu'il a "vécu" (vu, entendu, senti) sur place. Et fréquemment, il cite l'une ou autre phrase prononcée par l'un des acteurs ou des témoins, des phrases qu'on lui a parfois confiées en exclusivité ou qu'il a saisies au vol. |
H. | Méthode de vente qui vise la publication, dans les médias d'une information, prônant l'usage d'une marque ou d'un produit vendu par la personne ou l'organisme qui finance cette information. |
I. | Prise de position éditoriale qui est cédée à une plume extérieure, à laquelle on reconnaît une expertise ou une manière originale de saisir l’actualité. |
J. | Il est constitué de diverses réactions adressées à la rédaction, suite à la publication d’articles antérieurs |
K. | Document court, envoyé aux journalistes dans le but de les informer d'un événement comme la création d'une société ou le lancement d'un nouveau produit. |
L. | Texte dans lequel le journaliste rapporte les événements en allant sur le terrain, en se rendant sur les lieux de l'action. Il raconte alors ce qu'il a vu et ce qu'il a entendu sur place. Il devient en quelque sorte un témoin "subjectif" qui observe les faits avec sa propre sensibilité. |
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Les médias ne sont pas égaux devant l’info : le temps et les langages de l’info
Ex : Accident de la route
1. Un événement survient. Il est 8h20 du matin. Ex : accident de la route avec blessés et embouteillage 15. L’accidenté décède 16. Heure de bouclage 18. Achat du journal (J+1) |
a) Le sujet peut être retravaillé et monté plus à l’aise pour le JT du soir
b) De retour en salle de montage, le journaliste réalise sa séquence
c) Le photographe envoie ses clichés par GSM + Un archiviste cherche des statistiques sur le nombre d’accidents déjà survenus à cet endroit
d) Une première évocation de l’accident trouve place au JP de milieu de matinée
e) Un flash radio annonce l’accident + L’info est mise sur le net
f) Un journaliste est dépêché sur place avec un photographe. Ils réalisent des interviews et prennent des clichés + Une équipe de télé arrive sur les lieux : caméra, prise de son et journaliste. Les interviews commencent.
g) Le journaliste écrit un papier pour la presse écrite : recherche d’infos complémentaires, rédaction, mise en forme, illu et légende. (2000 signes)
h) Le journaliste télé écrit puis post-produit son commentaire
i) Impression & distribution par les MP (messageries de presse)
j) Le sujet paraît au JT de la mi-journée
k) Un témoin prend des photos avec son GSM et les diffuse sur Twitter
l) Second JT, seconde évocation avec des explications (1min 30)
m) Les secours se mettent en route. Sur place, ils identifient rapidement la victime et la gravité de la situation
n) Le journaliste complète son info : Pourquoi tant d’accidents à cet endroit ? (30 sec)
o) Un témoin alerte les secours et informe le centre de guidage (Perex)
réponses: 2o 3m 4k 5e 6f 7c 8d 9b 10h et n 11g 12j 13a 14l 17i
