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EAM en Fédération Wallonie Bruxelles - ressources


Remarque : Une prise en compte préalable du cadre institutionnel et politique aidera certainement. Voir encadré au bas de la page.

L'Education aux Médias (EAM) trouve sa place à côté d'autres préoccupations liées à son contexte de développement que sont :

Le cadre institutionnel qui pilote le développement d'une politique en matière d'EAM existe depuis 1995. Il dispose de 3 centres de ressources désignés au sein des 3 réseaux de l'enseignement :

  • Le Conseil Supérieur de l'EAM : CSEM
  • Le centre de ressources de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) : le CAF
  • Le centre de ressources du réseau officiel subventionné des Villes et Provinces : le CAVL
  • Le centre de ressources de l'enseignement libre subventionné : Média Animation ASBL (association type 1901)

Compte-tenu de la perception des Nouvelles technologies dans le prolongement des médias classiques (presse, télévision, cinéma...), l'EAM est une problématique qui est prise en charge par deux ministères :

La gestion des parcours scolaires est balisée par deux référentiels. (La pédagogie qui les met en oeuvre s'appuie sur la notion de compétences et de compétences transversales. On en trouvera une explicitation conforme à l'esprit de la Fédération Wallonie-Bruxelles ici, sous la plume du chercheur pédagogue Francis Tilman

 Le ministère a défini des Socles de compétences : "Référentiel présentant de manière structurée les compétences de base à exercer jusqu'au terme des huit premières années de l'enseignement obligatoire et celles qui sont à maîtriser à la fin de chacune des étapes de celles-ci parce qu'elles sont considérées comme nécessaires à l'insertion sociale et à la poursuite des études." On remarquera que ces socles n'évoquent pas l'EAM. Voir ici.

 Il en est de même lorsqu'il s'agit des Compétences terminales : "Référentiel présentant de manière structurée les compétences dont la maîtrise à un niveau déterminé est attendue à la fin de l'enseignement secondaire". Voir ici.

Des opérateurs en EAM, dans le cadre de leur participation avec des partenaires européens, appartiennent et collaborent avec Euromeduc : partenaires de la Charte européenne pour une Media Litteracy concertée

Dans ce cadre européen, un colloque a produit une Déclaration de Bruxelles qui définit une orientation générale de l'EAM tout au long de la vie.

Le CSEM organise des Groupes de travail qui viennent d'aboutir récemment à la production de documents importants, futurs référentiels d'EAM :

    Ce guide à destination des concepteurs de programmes et autres experts pédagogiques en charge des instructions générales au sein de leur réseau d'enseignement a été rédigé par un ensemble d'experts. Il s'appuie pour sa structuration, sur les travaux du professeur Thierry De Smedt (UCL- GREMS) et du Docteur en Communication Pierre Fastrez.

Actuellement, le choix politique qui a prévalu depuis 1995, date de la mise en place du CSEM et des Centres de Ressources en EAM, et qui a été reconduit en 2010, lors de l'élargissement du CEM en un CSEM (Conseil Supérieur de l'EAM), c'est d'implémenter une EAM dans le monde scolaire, en la considérant comme une compétence transversale à charge de tous les enseignants.
Le choix qui eut pu être fait de conférer à l'EAM un statut de cours de formation commune (élargissant de ce fait le nombre de périodes d'enseignement obligatoire) ou de le considérer comme un cours à option dans l'enseignement secondaire (suivi par les seuls élèves demandeurs de cette grille horaire) n'a pas été retenu.
Le dernier choix aurait, de plus, posé la question de la formation spécifique des enseignants jugés aptes à dispenser ledit cours. A l'époque, aucun cursus en formation initiale ne conférait de type requis. Seule la formation en cours de carrière tentait de sensibiliser et d'initier des enseignants demandeurs.

Aujourd'hui, une nouvelle donne se produit qui verra peut-être un jour la remise en question de ce choix de la première heure, puisqu'une Haute Ecole (l'IHECS) instaure désormais un Master 3 en EAM.


Dans l'enseignement Libre (subventionné confessionnel)

Le Secrétariat Général de l'Enseignement Libre Catholique (SeGeC) constitue la Fédération des Pouvoirs organisateurs (diocésains et congrégationnistes). Il est organisé par niveaux d'enseignement.
Pour l'enseignement fondamental, un programme intégré comprend la dimension d'éducation aux médias : voir ici.
C'est l'instituteur, l'institutrice qui intègre cette dimension aux activités qu'il/elle mène en classe. Un référentiel est en voie de réécriture selon la grille évoquée plus haut (Fastrez/De Smedt)

Pour l'enseignement secondaire, le choix pédagogique est donc toujours pour l'instant, d'intégrer l'EAM comme compétence transversale dans les disciplines. Il n'y a donc pas de "Secteurs" qui comme tel se préoccuperaient de l'enseignement de l'EAM. Tous l'intègrent peu ou prou dans leurs programmes. Les enseignants soumis à une obligation décrétale de formation continuée peuvent choisir parmi des catalogues de formations, les programmes qui les sensibilisent à la dimension d'EAM. Ces formations sont organisées, soit en réseau avec la collaboration étroite des Centres de ressources (voir plus haut), soit en inter-réseau, sous la coordination de l'IFC, l'Institut de Formation en Cours de Carrière.



Au sein de notre Etat fédéral belge, la gestion politique des matières liées à l'enseignement et à la culture sont régionalisées.
Elles sont donc prises en compte différemment au Nord (néerlandophone) et au Sud du pays (francophone). Toutefois, l'enseignement et la culture faisant partie de préoccupations en lien étroit avec la langue maternelle pratiquée non seulement au sud (Wallonie) mais aussi dans la région bilingue de Bruxelles capitale, dont le territoire n'est pas attenant à celui de la Wallonie, un niveau de pouvoir commun a été mis en place qui gère ces matières dites "communautaires".
Initialement appelée Communauté française de Belgique, ce niveau de pouvoir porte aujourd'hui le nom de Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

L'enseignement est organisé de façon subventionnée en FWB. Trois réseaux sont mis en place qui ne sont pas sans rappeler les piliers idéologiques de notre société. 
Un réseau dit "de la Communauté" est l'enseignement d'état. Le ministre en est le pouvoir organisateur. Les villes et provinces organisent également un réseau d'enseignement sous la tutelle de l'échevinat de l'enseignement au sein de collègue communaux et du responsable de l'enseignement au sein des députations permanentes. Enfin, un enseignement subventionné Libre (confessionnel) constitue un peu plus de 51% des établissements et est principalement identifié à l'enseignement catholique dont la fédération des Pouvoirs organisateurs (diocésains ou congrégationnistes) s'exprime par la voix du SeGEC, le Secrétariat général de l'Enseignement Catholique. Il existe aussi quelques établissements regroupés au sein d'un enseignement subventionné non confessionnel (Fédération de l'enseignement Libre subventionné Indépendant - Felsi)
Toutes les mesures qui concernent les équipements numériques des écoles et la politique d'EAM est gérée de façon homogène et en "interréseaux".
La formation continuée des enseignants dans ce domaine est mise en place au sein de chaque réseau, selon une politique propre, et en interréseaux via le service de l'IFC, l'institut de formation continuée.
La Communauté germanophone a également sa politique d'équipement et de formation. Elle est à la fois personnelle et développée en rapport avec les orientations mises en oeuvre par la Région Wallonne (Wallonie) dans laquelle elle est géographiquement enclavée.


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